Témoignage
Stoppé à Nouakchott avec l’obligation de patienter dans l’attente d’un visa malien, je décide d’aller un faire un tour du côté de la plage des pêcheurs afin de ressentir l’ambiance et mesurer cette vie de labeur entre les pirogues. Malgré ma présence assez discrète et mon équipement plutôt léger, j’y suis interrogé par la police du port . Cette dernière, plutôt menaçante, me demande de présenter une autorisation de photographier, m’expose la peine que j’encours et me laisse finalement partir.
Quelque pêcheurs et Xaï
Ambiance sonore : Efforts des hommes pour remonter les pirogues sur la plage
Une vie de besogneux
Un reportage réalisé en janvier 2017.
À peine une pirogue accostée, qu’une foule accourt. Les premiers la tiennent par une longue corde alors que les autres, équipés de caisses viennent la vider. À la main, les caisses sont vite garnies, une à une. Au passage, les poissons qui tombent sont aux femmes et aux enfants.
Les ânes et leur carriole de bois aident au transport.
Puis le temps est venu de remonter la pirogue sur la plage sous l’effort d’une dizaine d’homme rythmés par des chants. Des rondins de bois facilitent cette tâche.
De nombreux pêcheurs sont sénégalais. Ils viennent depuis Dakar afin de profiter d’une offre d’emplois.
Les halles du marché aux poissons étalent quelques belles pièces.
Sambadiano et moi, vendeur ambulant de sacs plastiques
Géolocalisation