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Un choix de femme

Les charrieuses de sable

Témoignage

Un reportage réalisé en mars 2017.

De passage à Bamako, je ne tarde pas à faire la connaissance de Moussa, une éminent radiologue du pays. Ce dernier m’invite lors de mon séjour à rencontrer sa seconde femme habitant également la cité malienne, mais sur l’autre rive du Niger. Le hazard voudra bien que cette dernière loge à l’endroit même où les pirogues du fleuve déversent leurs tonnes de sable pour répondre au développement galopant de cette mégapole africaine. Par son intermédiaire, j’y rencontre alors Abdoulayé, une vielle connaissance de Moussa qui me présente le site et les diverses tâches auxquelles se livrent les ouvriers du sable. Il m’ouvre alors les portes d’un monde de besogneux sous un soleil pesant, sa personne m’évite certain incompréhension sur ma présence et la grande majorité des ouvrières m’accueille avec le sourire.

Xaï et Abdoulayé, patron d’une concession de dix pirogues en faction sur le Niger

https://www.byxai.fr/wp-content/uploads/2017/10/Les-charrieuses.mp3

Ambiance sonore : Témoignage d’Adboulayé Traoré, explosant de sable au port de kalabankoro à Bamako.

Aux cotés des “pêcheurs de sable”

L’extraction, le transport et le stockage de sable et de gravier extraits du lit du fleuve Niger emploient plus de 15 000 personnes dans la région de Bamako, pour la plupart des « pêcheurs de sable » en apnée qui vont prélever à la main les matériaux au fond du fleuve jusqu’à trois mètres de profondeur. Depuis peu dans le quartier de Kalabancoro, les femmes maliennes se sont joint à eux sur les rives du Niger et telles des forçats, elles charrient le sable, pirogues après pirogues, tonnes après tonnes.

Charrieuses de sable, leur principale tâche consiste à décharger les pirogues à longueurs de journée pour une bouchée de pain. Elles seront payés entre 1000 et 2000 francs CFA en fin de journée suivant les concessions (entre 1,5 et 3 €), mais il s’avère aujourd’hui qu’elles préfèrent vider les pirogues que de faire le ménage chez un patron local. De plus en plus nombreuses, elles répondent à ce manque de main d’oeuvre pour cette tâche ingrate.

La vie s’organise au port de Kalaban Koro

Hommes et femmes travaillent par milliers autour de cette activité que quelques  concessionnaires développent chaque jour davantage. Une ville dans la ville où l’on retrouvent tous les corps de métier de la construction fluviale, mais plus encore. Les vendeurs de fruits, d’eau et autres besoin essentiels y voient une sources de revenues grandissante.
La vie s’organise sur la rive, sous des abris de fortune où les enfants jouent entre la poussières et les eaux du fleuve.

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